NATIONALE 3 – FC CHALON –
Journée 2 – « On est prêts » lance Kévin Garnier, coach de l’équipe 1

A quelques heures du premier match à domicile et le retour du FC Chalon en Nationale 3, Kévin Garnier se livre sur la préparation physique et sportive de son effectif. Questions/réponses pour info-chalon.com – Match ce samedi à 18h – Stade Léo Lagrange

Quel bilan tires-tu de la préparation physique en cette fin août ? 

« Sur l’aspect athlétique, je pense qu’on est prêts. Hormis nos joueurs blessés, mais tous nos joueurs qui sont à disposition sont prêts athlétiquement à faire 90 minutes en N3, sur une grosse intensité.  c’est vraiment le point positif. Après, sur l’aspect contenu, on va dire technique et tactique, on sent qu’il y a une équipe qui est en train de monter en puissance. On a eu deux petits creux sur la prépa notamment contre Limonest,  et nos deux premières mi-temps qu’on a manqués.  Malgré tout, on a une équipe qui monte en puissance, qui compte plus en plus d’initiatives dans le jeu. C’est de bon augure, on voit sur le nombre de buts marqués. Maintenant, il faut qu’on arrive à régler la mire défensivement.  Il faut qu’on arrive à être plus solide à la perte et encaisser moins de buts, parce qu’on cède peu d’occasion mais on encaisse trop de buts à l’heure actuelle pour prétendre exister dans ce championnat-là. 

Vous êtes prêt physiquement, mais malgré tout, c’est là qu’on voit que, même dans le football qui commence à être de haut niveau, avec même un staff qui est super performant, les blessures, c’est les aléas de la saison.

Oui, alors il y a des blessures qu’on aurait pu éviter. On était encore plus précis dans le travail, même si on essaye de l’être au quotidien. Après, il y a aussi, comme tu l’as dit, des aléas, des faits de jeu, des coups, des choses comme ça. Ça, pour le coup, on ne peut rien y faire. On a un poignet cassé sur une chute,  une tendinite qui était déjà une douleur depuis un petit moment, et on a un joueur qui est arrivé un petit peu blessé.

On a vu qu’il y a eu un noyau solide qui est resté en place par rapport à l’effectif de l’année dernière, mais il y a quand même eu pas mal de recrues. Comment ça s’intègre dans ce nouveau groupe ? Comment ça se passe à l’adaptation des arrivants ? 

Bien à l’image, je pense, de ce que fait l’équipe sur le terrain, c’est de mieux en mieux. Ça a été long à se dessiner, mais on a quand même 50% de l’effectif renouvelé.  Ca ne se fait pas du jour au lendemain. Sur des joueurs très, très jeunes, on a intégré des profils qui allaient de 2000 pour le plus âgé à 2009, le plus jeune , qui était déjà au club. Et après, on a pas mal de profils de 2006-2007. Donc en plus de découvrir un nouveau club, la plupart ont découvert le niveau senior. Ca rajoute aussi une difficulté. Après, malgré tout, je trouve que ce qu’on fait dès la première journée de championnat, c’est plus que cohérent en partant avec une équipe plutôt très jeune à Thaon. L’idée, c’est à chaque fois de cranter sur le niveau du-dessus, donc d’augmenter le niveau de performance, d’être encore plus performant aujourd’hui contre Belfort, et d’être encore plus fort.  On l’a été contre Thaon.

Du coup, pour revenir un peu sur ce premier match-là, c’était un déplacement difficile. Thaon, c’est une équipe qui était quand même expérimentée en N3. Ça fait 9 ans, il me semble, qui sont en N3. vous étiez quand même mené 2-0, vous renversez le match, vous vous menez 3-2, puis il y a ce pénalty dans le temps additionnel pour concéder l’égalisation. C’est quoi qui prédomine après tout ça ? 

Là ou est frustré, ce n’est pas le but concéder à la fin. On mène 3-2, on joue à l’extérieur, il reste 4 minutes, c’est souvent que ça peut basculer sur des scénarios comme celui-là. Le gros regret, c’est notre entame de match, on est passé à côté des 20 premières minutes. On a mal aborder l’évènement. Certains sont venus avec trop de stress pour être performants. Le 2e but nous a servi d’électrochoc pour reprendre la main sur le match et avoir la mainmise jusqu’à la fin. 

La pelouse du stade Léo Lagrange retrouve pour la première fois la N3, une première depuis 2013. Qu’est ce que ça représente d’être au coeur de ce retour ? 

« Julien Bajor était sur la dernière feuille de match en N3 en 2013 sur la dernière partie de saison. Pour des personnes comme ça, c’est un sentiment assez sympa de retrouver ce championnat. On a vécu une très belle première saison avec le contrecoup de ne pas monter contre Montceau, c’est une grande fierté aujourd’hui. Ca ne doit pas enlever toute la détermination qu’on doit avoir. J’espère beaucoup de curieux et de supporters chalonnais. On se doit d’afficher le meilleur visage de l’équipe à l’heure actuelle. 

Belfort, l’adversaire… Qu’est ce que tu peux nous dire ? 

C’est une équipe expérimentée avec un club qui a toujours évolué entre la N2 et la N3. On les a pas mal observé à la vidéo cette semaine. C’est une équipe bien organisée, très dense sur l’aspect défensif et capable de contrer. On s’attend à un match disputé sur une heure 30. A Thaon, on a eu trop de déchets dans les passes, il va falloir monter le niveau technique. Il va falloir mieux utiliser le ballon et mieux subir les contres adverses. 

Concrètement quel objectif en N3 ?

On le connait tous, c’est l’atteinte du niveau professionnel d’ici 2029_2030. On a mis beaucoup de moyens en place. On sait qu’on a une cartouche d’erreur, l’idée c’est de la garder le plus longtemps possible. C’est la deuxième journée, on a pris un point à l’extérieur, ça peut devenir intéressant si il y a 3 aujourd’hui. Un match nul laisserait un goût d’inachevé. On n’a pas le droit à l’erreur. Il peut nous permettre de faire une bonne bascule et d’être le mieux classé de la poule, et de travailler avec la confiance pour la suite, surtout avec un groupe nouveau et assez jeune. 

Propos recueilis par Killian PRUVOST – Info-chalon.com

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